L'Arroux en aval d'Autun

Si je fais le point de mes dernières virées à la pêche, je dois dire que le bilan est très mitigé. J'ai frôlé la "brocouille" plus d'une fois. Pour m'en sortir, j'ai souvent été gratter la petite perche du coin, parfois le petit chevesne.  J'ai tenté ces poissons pour ne pas être trop frustré, mais franchement ce n'est pas ce que j'étais venu chercher.

La pêche est dur ces derniers  jours. Avec l'arrivée des fortes chaleurs et la hausse rapide des températures de l'eau, les conditions ne se sont pas améliorées. Heureusement qu'il reste toujours le plaisir d'être au bord de l'eau.

De mes dernières sorties de pêche, j'ai choisi d'évoquer rapidement une sortie sur l'Arroux, un affluent de la Loire qui s'écoule dans le bocage du département de Saône-et-Loire. Ce cours d'eau, alimenté par de nombreuses rivières du Morvan, présente la particularité d'accueillir des poissons allant du brochet à la truite en passant par de nombreux cyprinidés d'eau vive et quelques poissons migrateurs emblématiques (densité très faible à anecdotique) : l'anguille, la lamproie marine, l'Alose et le saumon (en raison d'un programme de déversement).

Ce que j'étais venu cherché sur l'Arroux, c'est la truite. Je sais par expérience que cette rivière accueille quelques gros poissons (40 à 50 cm). C'est typiquement ce que je cherche à prendre sur l'Arroux. Seulement cette rivière est loin de chez moi et trouver le bon créneau pour la pêcher n'est pas toujours simple.

En cette fin d'après midi, je n'ai que deux heures à consacrer à l'Arroux. Il fait beau et il commence à faire chaud, mais les eaux sont encore teintées et hautes en raison des dernières pluies d'orages. La tendance est à la décrue, mais cela me semble pas mal.

Peu habitué à fréquenter les berges de l'Arroux une canne à la main, j'ai passé beaucoup de temps à chercher les postes les plus propices. L'Arroux n'est pas la rivière d'Ain, tous ces faciès ne sont pas favorables à la truite. Il faut trouver les écoulements les plus propices.

A ce petit jeu, j'ai fini par trouver quelques  configurations très intéressantes. J'ai d'abord commencé par manquer deux poissons.

Puis, dans un courant très soutenu, une truite m'a gratifié de deux touches bien sèches. J'ai vu à deux reprises le poisson jaillir mais je n'ai pas été capable de le ferrer. Un peu dépité, j'ai retenté le coup. Cela "marche" rarement, mais pourquoi pas?

Alors qu'il me restait quelques mètres de fils à ramener, j'ai vu à nouveau le poisson jaillir. Cette fois, j'ai stoppé l'animation et le poisson s'est emparé du leurre.

Sans épuisette, j'ai eu un peu de mal à attraper le poisson et à prendre le temps de le photographier tranquillement.

Pour ne pas trop l'abimer, avant sa remise à l'eau j'ai donc expressément pris une unique photo.

Truite de l'Arroux

 

Par la suite, j'ai continué mon chemin en bord d'Arroux. J'ai essayé et insisté sur quelques autres postes, mais sans succès.

Mais à la pêche, l'heure tourne toujours trop vite, il me fallait déjà rentrer.

Je ne sais pas quand je pourrai revenir, mais je le ferai avec grand plaisir.

 



Rem

 

 

 

 

 

Commentaires  
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Effectivement, il y a beaucoup plus gros...
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Il y a certainement de très jolis poissons à faire sur ce genre de rivière, comme en témoigne ta prise. Je pense qu'il y a beaucoup plus gros mais encore faut il les trouver !

Quelque chose à nous dire!