Chevesne de Loire

En ce mois de juillet, j'ai eu à nouveau l'opportunité de pêcher le Fleuve Loire.  Mes parents disposent d'une maison riveraine des berges de la Loire. Je n'ai qu'à passer le portillon du jardin, traverser deux petits près et me voilà au bord de l'eau ; un vrai régal pour un pêcheur comme moi.

J'adore pêcher la Loire car ce grand cours d'eau présente encore l'aspect sauvage. Le fleuve ne sait pas laisser dompter par l'homme. Il n'a pas été canalisé et chenalisé. Toutes les tentatives ont échoué. Il est donc loin de ressembler aux magnifiques autoroutes à bateau de mon département : la Saône et la Seille.

La Loire a su garder toute sa beauté et conserver une multitude d'habitats :

  • grèves de sable et gravier, îlots colonisés par les oiseaux,
  • grands bras morts et zones humides déconnectés du fleuve en période estivale,
  • une multitude de faciès d'écoulement (plat, courant, radier, profond...),
  • des substrats diversifiés allant du limon en passant par les sables, les graviers et le galets.

La Loire à Artaix

Cette diversité confère à la Loire une grande richesse écologique. Fouler ses berges, c'est côtoyer tout une faune riche composée d'une multitudes d'oiseaux (gravelots, aigrettes, hérons, vanneaux hupés, sternes, hirondelles des rivages, guèpiers d'Europe...) de mammifères, d'insectes, et de poissons.

Pour autant, comme de très nombreux écosystèmes, la Loire a subit les agressions des activités humaines. Les extractions de granulats du siècle dernier ont ainsi rabaissé son lit de presque 2 mètres,  augmentant ainsi sa pente, favorisant de puissantes érosions, déconnectant ses zones humides associées (assèchement et envasement des bras morts), et abaissement le niveau de la nappe entraînant une réduction des réserves en eaux en été et une augmentation des températures estivales.

L'objet de l'article n'étant pas de décrire l'état écologique de la Loire, je m'arrêterai là pour revenir sur la présentation succincte de mes deux dernières sorties estivales sur le Fleuve.

Comme d'habitude, j'ai pêché aux leurres en recherchant particulièrement les gros cyprinidés ; chevesnes et barbeaux qui sont parmi mes poissons fétiches.

Cette traque des gros cyprins ne m'a pas empêché de prendre quelques perches.

Perche de Loire

Parmi les leurres, j'ai utilisé principalement des cuillères ondulantes, des petits poissons nageurs, des leurres de surface de type popper et des tous petits  leurres souples imitant de petites créatures (larve, petites écrevisses).

J'ai pêché en fin d'après midi, d'une journée de canicule se terminant par une nuit de petits orages et le lendemain sous un régime de petites averses. Si l'après-midi chaude n'a pas été grandiose, la sortie sous le petit régime d'averses et d'éclaircies a été fantastique ; barbeaux chevesnes et perches étaient très "actifs".

J'ai réussi à capturer de nombreux beaux chevesnes et des perches, mais comme d'hab, j'ai  miséré sur les barbeaux. Je n'ai réussi à en attraper qu'un seul et j'ai cassé sur un très gros sujet. Malgré tout, je crois avoir progresser un peu sur mon approche de pêche du barbeau au leurre ; en espérant que cela se confirme lors de la prochaine sessions Loire.

Pour ne pas changer, voici pour terminer l'illustration en image de ces deux sortie.

 

Loire à Artaix

Loire à Artaix

Chevesne de Loire

Chevesne de Loire

Chevesne de Loire

Chevesne de Loire

Barbeau de Loire

Perche de Loire

Barbeau de Loire

  



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