Sandre de Seille

Depuis quelque temps déjà, il n'a pas plu. Le débit de la rivière est faible et ses eaux se sont considérablement éclaircies. Avec le froid de ces derniers jours, la température de l'eau est enfin descendue sous les 6°C. Dans ces conditions, la pêche n'est pas toujours simple.

Depuis mes dernières sorties, les conditions ont complètement changé. Si habituellement, je trouvais toujours de belles concentrations de poissons dans les zones les plus profondes de la rivière, cette période est bien finie.

Le sondeur indique très peu d'échos de poissons. La rivière semble maintenant désertique.

Je comprends vite qu'il va falloir s'adapter et chercher les poissons. 

En prospectant un peu, je constate tout de même un peu d'activité. En pêchant en verticale, et en restant attentif sur les informations renvoyées par mon échosondeur, je constate bien que mon leurre souple est parfois suivi par de beaux poissons. C'est assez rare, mais quand cela se présente, les poissons sont insistants. C'est peut-être un signe, mais en début de partie de pêche, je n'y fais pas plus attention que ça.

Ce n'est qu'une heure plus tard, sur un autre secteur de la rivière que je comprend vraiment que les sandres sont actifs.

Mais les zones de chasses sont restreintes. Et il faut bien choisir, la couleur de ses leurres pour s'adapter aux eaux claires. C'est en choisissant des leurres de couleurs plutôt foncés mais tout sauf flashies (genre marron ou presque noir) que j'enregistre mes premières touches.

C'est un régal de pêcher ces poissons à vue à l'aide du sondeur. Je vais ainsi prendre deux poissons et en décrocher un troisième.

Sandre de Seille

Sandre de Seille

 

Fort de ma réussite, je décide de revenir sur les lieux deux jours plus tard. Au premier passage, je retrouve mes échos de sandres et enregistre une première touche très discrète. Je ressens comme une absence de poids dans la ligne. Le poisson est ferré mais manqué.

Pour ne pas pourrir les lieux, je pars à la recherche d'autres postes. Je trouve des poissons en certains secteurs de la rivière, mais ils ne veulent rien entendre. 

En fin d'après-midi, je finis par retourner sur mon poste fétiche. Les sandres sont encore là. Mon sondeur me renvoie de multiples échos de poissons intéressés par mes leurres souples, mais il m'est impossible de les faire mordre en verticale.

Je décide donc de tenter le coup en linéaire. Après une micro touche manquée, je fini par prendre un poisson dont je n'ai même pas senti la touche.

Sandre de Seille

 

Me voilà bien chanceux d'avoir pris ces quelques sandres. 

 



 Rem