Rotengle

Dans la grande famille des cyprinidés, certains poissons peuvent se ressembler fortement. C'est la cas du gardon et du rotengle qu'il est parfois difficile de distinguer. Si la différence peut se faire aisément sur des gros sujets, l'affaire se complique pour les tous petits individus. Il existe pourtant quelque moyens simples pour ne jamais se tromper. Voyons lesquels en images.

 

 

 

ne pas confondre un gardon d'une vandoiseIl y a d'abord quelques distinctions à faire en observant les couleurs de ces deux poissons. Le rouge semble dominer sur le rotengle. En effet ses nageoires caudales, anales et ventrales sont bien marquées par la couleur rouge alors que sur le gardon, le rouge est moins accentué. Pour le gardon, les nageoires anales et pelviennes sont d'une teinte orange rouge plus ou moins soulignée.

 

Lorsqu'on regarde l'oeil d'un gardon, ce dernier est rougeâtre. Celui du rotengle est de couleur jaune avec quelques taches rouges. Enfin, les petits rotengles présentent une petite tache noire devant la nageoire caudale.

 

Les couleurs sont souvent les premières choses qu'on observe sur un poisson. Pourtant il faut se méfier, car ce n'est pas toujours le critère le plus évident pour déterminer une espèce. Comme cela peut se présenter pour le gardon et le rotengle, les nuances peuvent être faibles et les couleurs trompeuses.

 

Les critères les plus pertinents pour distinguer un rotengle d'un gardon sont d'ordre morphologique.

 

Il y a d'abord la position de la bouche. Le rotengle a une bouche orientée vers le haut (la mâchoire inférieure est proéminente). On parle de bouche en position supère. Si le rotengle présente cette orientation de la bouche (tournée ver la surface), c'est parce qu'il consomme de nombreux insectes en surfaces. C'est un poisson "gobeur".

Pour le gardon, la position de la bouche est dite terminale (deux mâchoires de la même longueur). Elle est placée dans l'axe du poisson.

 

L'autre critère morphologique de référence pour distinguer un rotengle d'un gardon se situe au niveau de la nageoire dorsale :

  • chez le gardon, la nageoire dorsale est située à l'aplomb de l'insertion des nageoires ventrales
  • chez le rotengle, la nageoire dorsale est située en arrière de l'aplomb de l'insertion des nageoires ventrales (Cf.figure ci dessus).

En utilisant ce dernier critère, vous ne pourrez jamais vous tromper.

 

 

Le gardon et le rotengle affectionne plus ou moins les mêmes milieux. Il est ainsi fréquent de les capturer sur un même poste de pêche. Aussi il peut être intéressant de savoir les distinguer à chaque coup.

 

 

 



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