Depuis l’ouverture de la truite, je profite  du week-end pour consacrer une journée aux rivières de 1ere catégorie du Jura. Ce dimanche,  mon dévolu s’est jeté sur la rivière d’Ain.Sans me presser, je pars ce dimanche matin pour rejoindre un parcours no-kill de l’Ain.

 

Après 1h15 de route, au cours de laquelle mon esprit s’est mainte fois interrogé sur la faible activité des truites de ce début de saison plutôt froid, j’arrive sur site.

A ma grande satisfaction, le parcours est simple d’abord ; peut-être même un peu trop facile ? Je ne suis pas certain que cela joue en ma faveur.

 

Je choisis un de mes leurres Duo fétiches (GRACE MINNOW 70F) pour débuter la partie. Au premier lancé dans un grand plat courant, c’est pendu. Une truite se débat déjà au bout de la canne. Ce n’est pas un gros poisson, mais je pense déjà au fait que je ne serai pas brocouille.

Erreur grave. Ne jamais penser avoir  gagné la partie avant que cette dernière ne soit terminée. Le poisson m’échappe.

Deux lancés plus tard, au même endroit je reprends une châtaigne, mais cette fois le poisson ne se pique pas.

 

Plus en amont le parcours se caractérise par de grands  courants au cœur du lit de la rivière et de gros embâcles (troncs et racines) léchés par d’autres zones de courants en bordure. Dans ce type de configuration, je n’hésite pas une seconde. Je peigne le milieu de la rivière mais j’insiste surtout à m’appliquer pour pêcher le dessous des abris en berges avec des leurres que j’essaie de faire passer sous le bois. J’ai quelques rapala plongeant et quelques cranckbait qui se prêtent bien à l’exercice.

 

J’encaisse de nouveau une petite frappe au centre du cours d’eau et sous une racine d’arbre une truite furieuse vient chasser mon Tail Dancer (rapala) à deux reprises.

Les poissons sont actifs mais il serait temps  de conclure…

Un pêcheur (le seul rencontré dans la journée) m’annonce avoir pris un poisson de 50 dans un grand courant en berge, bordé d’arbres dont la base est en partie immergée. Ayant repéré le poste, je me dis pourquoi ne pas essayer. Au premier lancé, je crois être accroché jusqu’à ce que je comprenne que je tiens du lourd. Le poisson finit par se  débattre et me fait vivre toutes les misères du monde dans un fort courant. Malheureusement, il finit par gagner la partie. A cet instant je ne suis pas trop dégouté, mais je commence vraiment à me dire que je passe à côté de ma pêche.

Sans réfléchir, je relance au même endroit. Rebelote, de nouveau c’est lourd, mais là je suis plus que motivé. Une première fois je crois pouvoir l’épuiser, mais il me faut attendre. Dans une seconde tentative je finis par mettre au sec une truite de 49 cm.

 

Ouf… même si j’en reste là, j’ai enfin pris un fish.

 

Puis, il s’en suit une longue traversée du désert au cours de laquelle je vais découvrir un joli parcours dans lequel je ne serai pas foutu de faire mordre un poisson.

Je décide donc de changer de secteur tout en restant sur le no kill.

 

Arrivé sur place, sous une belle racine, je fais suivre une belle truite qui au lieu de prendre le leurre s’échappe en plein courant. Je ne pense pas la revoir mais retente le coup plus doucement. Sait-on jamais ? Comme par enchantement, elle est de nouveau derrière. Cette fois j’arrête l’animation et la belle s’empare violemment du leurre quasiment dans mes pieds. Le combat est violent mais rapidement j’épuise un poisson tout en couleur.

 

Avant de rentrer je tente un dernier grand courant où je prends une ultime truite en plein milieu du lit de la rivière. C’est un poisson de plus petite taille.

 

 

J’ai manqué beaucoup de poissons. Il y avait surement moyen de faire mieux, mais cette journée a été riche en émotion  et l’Ain m’a donné ce que j’étais venu chercher : un bon moment de pêche et de découverte au bord de l’eau.

 

 

 

 

Rem


 

 

 

Quelque chose à nous dire!