Il y a un petit moment que je n'ai pas pris le temps de vous raconter mes sorties de pêche. Pour cet article, je vais faire un petit mix de toutes mes dernières sessions. S'il a fait très chaud en fin de mois de juin et debut de mois de juillet, depuis l'été est plus frais et humide.
Disposant souvent de peu de temps et ayant de plus en plus la flemme de me déplacer, je pêche en local ; la plupart du temps au plus près de la maison.
Dans ce cas, je n'ai pas trop le choix. Je pêche les espèces les plus actives en été : le black-bass, le silure et les aspes. En cherchant spécifiquement ces espèces, il m'arrive de sortir quelques perches et chevesnes, mais ce n'est pas encore la folie.
Parfois même, je change mon fusil d'épaule et vais pêcher les brèmes et les poissons blancs du Val de Saône et du Val de Seille. Pour tout vous dire, je me régale au feeder avec les brèmes et les gardons.
Procédons par espèce!
J'ai souvent trouvé les silures dans la Saône sur les quelques arbres morts présents dans le lit de la rivière. Avec la technologie live, je me suis parfois beaucoup amusé à enchaîner les petits silures, même si certains jours, ils étaient très méfiants et avaient la gueule fermée.
Pour les aspes, j'ai essuyé de nombreux revers. Ils chassent chaque journée, mais ils sont difficiles à attraper dans la plupart des cas. Et puis certains jours, pour des raisons que je peine encore à comprendre, ils sont faciles et il est possible d'en enchaîner plusieurs. Pour l'instant, je n'ai pas dépassé 60 cm, mais cela viendra.
J'ai consacré un peu de temps au black-bass en Vieille Seille comme dans les canaux de mon département. Les prises ont souvent été nombreuses, mais je n'ai pas encore réussi à dépasser les 35 cm. Je revois quelques gros black du canal, le nez collé sur mon imitation de ver en montage wacky, finir par le refuser et s'en aller tranquillement.
Et puis j'ai passé les derniers jours du mois de juillet à pêcher les poissons blancs au feeder. J'aime beaucoup cette pêche. C'est certes moins sportif que la pêche des poissons carnassiers en kayak, mais c'est tout aussi passionnant. Une brème ou même un gardon, c'est bien souvent tout aussi gros que les perchettes qu'on attrape en déployant toute une technologie (sondeur, leurre, etc.). Je trouve aussi très intéressant de pouvoir pêcher les espèces abondantes, celles pour lesquelles on est presque certain d'avoir de la touche. Il nous arrive si souvent de consacrer des heures à essayer de toucher un hypothétique brochet. Alors voilà quelques photos de mes sessions feeder avec mon ami Cédric.
Mes vacances approchent à grands pas. J'essaierai de profiter de la Loire pour attraper quelques gros chevesnes et brochets. Si j'ai le temps et le courage, j'irai dans le Jura tenter quelques corégones. Et si les niveaux d'eau et les températures le permettent, j'irai revoir mes truites fétiches.
Bel été à tous.
Rem
