Je n'avais pas beaucoup de temps pour profiter du ruisseau. J'étais de passage et il me fallait faire très vite si je voulais tenter le coup. Les pluies de la veille avaient gonflé le débit de la petite rivière. Les eaux étaient assez tentées, le temps très lourd. Au loin l'orage grondait encore.

Si je fais le point de mes dernières virées à la pêche, je dois dire que le bilan est très mitigé. J'ai frôlé la "brocouille" plus d'une fois. Pour m'en sortir, j'ai souvent été gratter la petite perche du coin, parfois le petit chevesne.  J'ai tenté ces poissons pour ne pas être trop frustré, mais franchement ce n'est pas ce que j'étais venu chercher.

Encore une fois j'aurai fui mes cours d'eau de plaine pour m'évader dans les "montagnes" Jurassiennes à la recherche des truites. Les pluies de ces derniers jours avaient contribué à gonfler le débit de la rivière d'Ain. Les niveaux semblaient parfait pour pêcher aux leurres.

Rien! Je n'avais rien préparé pour faire mon ouverture de la pêche au brochet. Les leurres et les cannes étaient encore tout bien rangés. Le kayak était tout sauf prêt, les batteries du sondeur pas chargées. Par contre, tout mon matériel pour la pêche de la truite aux leurres était opérationnel et déjà chargé dans la voiture. Ma dernière session datait de deux jours et par flemme, je n'avais encore rien rangé.