En ces temps d’hiver, il est bon de se remémorer  les bons moments passés au bord de l’eau et notamment lorsqu’on a eu l'opportunité de pêcher sous les tropiques. Courant juin 2012, je suis parti en Guadeloupe, non pas spécifiquement pour pêcher mais pour aller rendre visite à mon frère et sa petite famille. Bien sur que la tentation de pêcher était  trop forte.

J’ai donc emmené dans mes bagages une canne télescopique et quelques leurres.

Mon frère Noch attendait ma venue pour que je l’initie à la  pêche en Caraïbes malgré mon inexpérience et ma méconnaissance des lieux. Impatient de partir j’avais regardé un peu sur le web pour voir quels poissons on trouvait et comment les pêcher?

Le 21 juin 2012 nous atterrissions à Pointe à Pitre et changement de décors immédiat.

Apres un check up du matos (lancer décathlon télescopique 2.10m, bobine nylon 30 cent, bas de ligne fluoro 50cent,  achat de gros popper chuck bug, +divers gros leurres caperlan), la première sortie pêche est programmé : descente de la rivière «  la lézarde »  en canoë jusqu’à l’embouchure : objectif TARPON !

 

 

 

 

Nous faisons une belle petite balade en canoë  entouré de mangrove,  mais sans la moindre touche malgré une pêche intensive. Ce fut un super souvenir, notamment à l’arrivé sur l’embouchure avec 2 ilets à gauche et a droite de mangrove. Nous dérangeons d’ailleurs un balbuzard posé sur un arbre mort.

Au retour nous entendons du bruit au milieu de nulle part et surprise un autochtone sort de la mangrove en nous demandant de l’aide pour rejoindre l’embouchure.

Après m’avoir déposé sur une racine de mangrove mon frère Noch charge le naufragé jusqu’à l’arrivée d’un bateau à moteur qui prend en charge le chanceux.

 

Plus tard, mon frère ayant repris le travail, je me prépare pour un coup du matin sur « la moustik » en solo.

Il est 6h30. A deux pas de l’embouchure, dans la mangrove, j’ai mes premiers frissons de pêcheur, les tarpons sont là. Ils se battent même pour taper mon popper !!

C’est la frénésie mais je n’arrive pas à les piquer, je ferre il saute et se décroche mais c’est la fête quand même.

Un petit problème de matos, ma canne est trop souple et les hameçons pas assez piquant pour percer la bouche osseuse des tarpons. En tout cas j’ai vu de beaux spécimens entre 70 et 80 cm. Il est 8h00 et il est temps de retrouver ma petite famille pour découvrir l’ile. Je n’aurai plus durant mon séjour de moment pareil.

La moustik

 

 

 

Week end en gite aux saintes (iles au sud).

Sur le port, en attendant le bateau, c’est pélican à gogo ! A bords c’est des centaines de poissons volants (exocet) qui jaillissent des vagues et volent sur des dizaines de mètres. A l’arrivé, c’est l’une des plus belles baie du monde, magnifique ! Sur place c’est baignade, visites, farniente et pêche bien sûr.

 

Avant l’apéro, avant le coucher du soleil, on tente quelques lancé accompagné de Merlin qui pêche à la ligne. Ça mord pour lui, pour mon frère et moi c’est nada.

 

 

Après manger, une fois les enfants couchés, nous repartons essayer  sur la grosse jetée du port. Tout y passe leurres de surfaces, leurres coulants mais pas de touche.

C’est alors que longeant le ponton avec mon B FREEZE 90 coulant, en l’animant doucement près du fond,  j’encaisse une grosse frappe de malade ! Je ferre puissamment et commence la baston. Apparemment ce n’est pas petit et ça prend du fil. Un rush, 2 rush et malheureusement ca décroche. Dommage ! Noch était déjà en train de sauter dans tous les sens.

Le poisson a tordu l’hameçon. Grossière erreur de ma part, j’ai changé tous les hameçons de mes leurres sauf celui-là.

Ce n’est pas grave un ti punch pour fêter ça et au lit.

Au final je prendrai un seul poisson lors de mon séjour, un snook ou plutôt baby snook. Il m’a gratifié d’une attaque sur un stick blanc storm le jour même de notre départ.

 

Ce fut pour moi une bonne expérience de pêche aux Caraïbes malgré le peu de poisson pris. Mon manque de connaissances des lieux et des mœurs des poissons du secteur y  sont certainement pour quelque chose. Ici la pêche est difficile et le matériel spécifique, par contre les spots sont sauvages et idylliques parfois.

Mais, il n’y a pas que la pêche en Guadeloupe. Mon voyage en famille m’a permis de découvrir beaucoup de belles choses et notamment un très joli souvenir comme celui de nager à quelques mètres de tortues vertes, vraiment magnifique.

 

Aujourd’hui, mon frère Noch s’est équipé. Il s’est mis plus sérieusement à la pêche. Rapidement il est même devenu un « gwadafisher » avec des prises singulières comme carangues, tarpon et barracuda, mais ça il vous le contera bientôt.

En tout cas quand je retournerai  en Guadeloupe ce sera lui le professor.

 

Dams


 

 

Quelque chose à nous dire!