L'hiver n'a toujours pas décidé à nous quitter. En partant ce samedi matin pour la rivière d'Ain, la température a du mal à dépasser les 4°C. Nous sommes le 25 mai, et il pleut encore... Qu'importe ce samedi est consacré à la truite en compagnie de mon ami Sioux (Dams).

 

A 8H00 du matin, nous partons tranquillement pour les parcours No kill de la Haute rivière d'Ain. Nous aurions pu décider une sortie toute autre, mais les conditions météos sont telles qu'il nous a semblé préférable de nous rabattre sur une sortie truite.

Pour le coup , les niveaux ne sont pas trop hauts, comparé à ce qu'on a connu depuis ce début de saison. De plus la rivière  d'Ain reste encore une référence pour ses populations de truites. Cette solution de repli n'est donc pas une sortie "au rabais".

 

Arrivé sur site, il fait gris, il bruine et le thermomètre annonce 4°C. Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous allons remplacé  le bonnet par la casquette...

 

Pour Dams, il s'agit de sa première sortie truite de la saison. Pour ma part, j'aborde ma 20ème session de la saison confiant. On ne prendra peut-être pas grand chose, mais cela devrait mordre.

 

 

Effectivement après une petite demi heure de pêche je prends le premier poisson (44 cm) sur un joli poisson nageur smith (Cherry blood).

 

 

Quelques touches viennent agrémenter la matinée, mais rien de bien sérieux. Nous décidons donc de manger dans le froid et la pluie avant de changer de secteur.

 

L'après midi s'avère plus intéressante. Entre deux averses, quelques rayons de soleil osent se montrer. La température tend à monter et nous enchainons les touches et les prises de petites truites (2 pour Dams, une pour moi), jusqu'à ce qu'une grosse giboulée vienne nous décider à rentrer.

 

 

 Tout aurait été parfait, si sur le chemin du retour, nous n'avions pas eu une grosse frayeur. Alors que nous roulions bien sagement, nous avons échappé au pire.

En pleine ligne droite, une voiture sort de sa voie pour venir face à nous. L'espace d'un instant je pense qu'elle va rectifier se trajectoire, mais rien n'y fait. Elle s'approche plus que dangereusement  lorsque je finis par décider de la croiser à l'anglaise en virant sur la voie de gauche pour éviter la collision frontale. Par chance et in extremis la collision est évitée pour nous mais aussi pour les voitures qui nous suivaient un peu plus loin. Mais là je ne sais trop comment cela a pu se passer...

 

Cette mésaventure nous a quelque peu fait oublier notre belle journée. Mais heureux de rentrer à la maison entier, elle nous rappelle à quel point nous avons eu de la chance et à quel point il fait bon retrouver les siens.

 

 

 

Rem


 

 

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