La Loue, voilà une rivière évocatrice pour les pêcheurs à la mouche. Par le passé, cette rivière a été « un must » tant par sa quantité de poissons que par la taille de ces derniers. Aujourd’hui, suite à des problèmes de pollutions diffuses, complexes à identifier, les choses ont quelque peu changées.

Les fonds sont par endroits très colmatés. Les dépôts d’algues sont nombreux et les salmonidés moins présents.

Voilà maintenant deux ans, que je participe dans le cadre professionnel à des inventaires piscicoles sur la Loue (pêche électrique de la rivière). Ces inventaires piscicoles font partis d'un ensemble de mesures inscrites dans un travail de recherches scientifiques dirigées par la Faculté de Besançon et la Fédération de Pêche du Doubs ; l'objectif étant l’identification des principales sources de dégradation de l’écosystème Loue.

Ces pêches nécessitent des moyens humains conséquents pour échantillonner toute la largeur de la rivière. Pour exemple, nous étions plus de 55 personnes dans l’eau ce vendredi 26 juillet 2013 pour échantillonner le fameux parcours de la Piquette à Lizine. Pour mener à bien ces grandes campagnes d’échantillonnage, sont conviés de nombreux personnels de la faculté de Besançon, de bureau d’études, d'associations de pêches locales, de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse...  et de Fédérations de pêche (Doubs, Territoire de Belfort, Jura, Bas Rhin, Saône-et-Loire, Seine et Marne, Loiret, Yonne, Ain …)

 

 

 

Dans ce contexte particulier, après une journée bien remplie à échantillonner une station sur la commune de Cléron (25), nous avons profité de la soirée de jeudi pour aller tenter les truites à la mouche et aux leurres sur une portion No Kill plus amont de la rivière.

Après avoir pris nos cartes journalières, c’est en compagnie d’Olivier de la Fédération de Pêche de l’Yonne, de Mehdi de la Fd du Jura, de Laurent de la Fd du Loiret, de mon collègue Irénée, de Marin et de Daniel, un collègue Suisse que nous avons débutés une petite session express de 2 heures.

Arrivés sur site, les nombreux pêcheurs déjà présents, vont fuir à notre venue et nous laisser la portion sur laquelle ils pêchaient. Etant le seul à pêcher aux leurres, je laisse le grand plat, sur lesquels de nombreux gobages viennent percer la surface, à l’ensemble de mes collègues moucheurs.

 

Après deux heures d'un intense matraquage, les résultats sont les suivants :

- Irénée une truite d’environ 30 cm et un décroché au ferrage (à la mouche),

- Moi-même une truite à peine plus grosse et un décroché (au poisson nageur)

- Le reste de la troupe : 0 poisson.

 

Comme quoi, on se démerde pas mal en Saône-et-LoireComplice.

 

Au-delà de ces considérations, ce fut un plaisir de voir encore quelques truites sur cette rivière.

 

Pour ma part, ce fut ma première sortie sur la Loue et je suis heureux d’avoir pu y prendre une truite autrement qu'en pêche électrique.

 

 

Rem


 

 

 

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