Comme toujours, je galère pour trouver un titre d'article qui soit à la fois original et suffisamment compréhensible. Pour cette ouverture de la pêche à la truite 2017, j'ai décidé de faire simple. Et je dois dire que ce titre résume pleinement mon état d'esprit au lendemain de mes retrouvailles avec la rivière. J'ai passé un bien sympathique moment au bord de l'eau.
Ne pouvant rejoindre la rivière le week-end, j'avais posé un congé pour être d'attaque le lundi. Le niveau des eaux avait bien baissé ces derniers jours et j'allais trouver la rivière dans des conditions de débit que j'affectionne tout particulièrement : tendus, un peu trouble mais sans trop.
Arrivé au premiers lueurs du jour, j'ai pu constater la joie de ma chienne retrouvant un de ces coins de ballades préférés. Pour rendre la chose encore plus agréable, des pêcheurs du week-end avaient laissé quelques restes de leur casse croute. Des couennes de jambon! Quelle aubaine pour démarrer une belle journée.
De mon côté, j'étais tout aussi heureux de retrouver les bords de la Haute Rivière d'Ain. Compte tenu des niveaux d'eau, j'avais décidé de passer une partie de ma matinée à pêcher les bordures encore bien ennoyées par des niveaux d'eau assez haut ; pour cela, rien de tel qu'un vieux rapala des familles, acheté 4 "sous" sur ebay.
J'ai toujours un petit stock de ces poissons nageurs flottants à grande bavette. Ils sont parfait pour pêcher les bordures proches des arbres morts et des racines. On peut les laisser descendre dans le courant puis les animer et recommencer en insistant. On est plus ou moins certain de gratter le fond. Il est enfin aisé de pêcher très lentement en faisant quelques poses.
Par des eaux froides, c'est une technique que j'affectionne tout particulièrement.
En procédant de la sorte, j'ai bien vite touché une truite : la première fario de l'année, un poisson de 45 cm. Le combat fut difficile, au milieu des branches et des arbustes en berge. Mais la canne, une Dragonbait trout 8´3 4 brins(Smith), a complétement joué son rôle en étouffant les rush du poisson.
Par la suite, la technique s'est avérée bien moins payante. J'ai donc opté pour une pêche moins ciblée : de temps à autre une pêche de bordure puis une pêche de chenal. C'est d'ailleurs dans le milieu du chenal que j'ai touché la truite suivante. Mais par une erreur d'inattention, j'ai laissé filer le poisson dans une souche. La souche et la truite ont une raison de mon bas de ligne et j'ai perdu mon poisson nageur et la truite. Ayant écrasé mes ardillons, j'espère que cette dernière a pu se défaire rapidement du leurre.
J'ai poursuivi ma quette en utilisant des poisson nageurs de type sinking assez gros. Le Sumari 80 FS - 8 cm de la marque Tiemco, m'a permis de pêcher assez efficacement dans ces conditions de débits et de vitesses de courant.
Peu avant midi, cette truite n'a ainsi pas su résister à la danse de ce joli poisson nageur en pleine zone de courant. Non satisfaite d'avoir déjà gobé un blageon, elle était encore en chasse. On voit très bien sur une des photos suivantes que les truites ne se contentent pas simplement de manger des petites proies.
La pêche a repris en début d'après-midi. Comme souvent les poissons étaient peu actifs. J'en ai profité pour faire une petite pause, bien installé à profiter des rayons du soleils.
En reprenant la traque, j'ai d'abord manqué une petite truite qui s'est décrochée dès les premiers rushs. Puis une grosse mémère a refusé mon petit cherry blood (marque smith). Elle est sortie d'une sous berge en chassant férocement le petit objet.
Vers 16 heures, peu avant de plier, j'ai eu la chance de toucher deux nouvelles truites. En plein courant deux poissons qui m'ont gratifié d'un combat intense et difficile.
Sur ces belle images, la journée pêche s'est terminée.
Rem