Voilà quelques instants de temps libre, pour évoquer mon séjour en mer méditerranée; séjour au cours duquel j'ai vogué sur la Grande Bleue à bord de mon Hobie kayak. Les pélamides encore appelées bonites à dos rayés (Sarda sarda) faisaient partie du plan. J'espérais pouvoir les rencontrer non loin du Cap Sicié et de l'Ile des Embiez.

 

Lors de mon dernier séjour en mer méditerranée, en septembre dernier, le kayak m'avait accompagnait. Mais le vent et la mer ne m'avaient guère autorisé à naviguer. J'avais quand même eu l'opportunité de faire une session sur le bateau de Fred et de son frère Mathieu; session qui m'avait amené à découvrir la rade de Toulon et les abords du Cap Sicié.

Au cour de cette rencontre j'avais beaucoup appris des poissons marins. J'avais même eu la chance de croiser une troupe de dauphins et deux rorquals communs. L'occasion pour moi de vanter et de conseiller l'expérience et les connaissances de Fred qui est guide de pêche spécialisé dans les pêches sportives au leurre sur les chasses en surfaces (http://les2frerespechesportive.com/).

 

Pour ce nouveau séjour en méditerranée, je m'étais installé, sur les conseils de Fred, dans un camping situé sur la commune de Six-Four-les Plages. Ainsi, j'étais à proximité d'un ensemble de spots favorables et propices aux chasses des pélamides ; l'intérêt étant de ne pas avoir à couvrir de trop longues distances en kayak avant d'arriver sur des secteurs d'intérêts.

Pour ce périple j'avais équipé ma voiture de ma nouvelle acquisition le T Loads de la marque Rhino Rack. Il faut bien reconnaitre que cet appareil m'a bien simplifié le chargement et le déchargement de mon kayak lors de mes multiples session. En plus il me servait aussi d'étendoir à linge  (Cf photo).

 

 

Arrivé le dimanche midi (veille du lundi de Pâques), je me suis empressé de m'installer pour partir le plus rapidement en mer.

 

Il ne faisait pas grand beau, il avait plu tout le matin, mais la météo semblait prête à m'accorder un bon de sortie. C'était parti pour de longues promenades en kayak au cours desquelles j'allais pêcher quasiment exclusivement en traine (1 canne light et 1 médium équipée de plus gros poissons nageurs).

Cette première sortie fut l'occasion de découvrir la beauté des paysages offert par le cortège des Iles situées à proximité de l'ile des Embiez (Petit Gaou, Grand Gaou...), mais aussi de faire la connaissance avec quelques plages isolées, et de prendre quelques premiers poissons : des severeaux (chinchard) qui sur du matériel ultra léger offrent de belles bagarres.

Cette première sortie fut aussi l'occasion de m'apercevoir que le vent est difficile à contrer en mer. Une ballade d'une dizaine de kilomètres avec plus de 3 km face au vent reste éprouvante pour une première sortie .

 

Le lendemain matin, je reprenais la mer pour une seconde sortie. Question météo, le soleil était de la partie, mais le vent était encore présent. Il s'était levé en milieu de matinée, juste après que je me sois dépêché pour rejoindre une chasse située assez loin de la côte. Chasse sur laquelle j'arrivais trop tard, l'activité des pélamides et autres poissons chasseurs étant terminée.

 

Qu'importe ceci me semblait de bonne augure pour la suite. Le retour à la plage, vent dans le nez fut dur et long.

Après une après midi consacrée au repos, je reprenais la mer pour une session calme en début de soirée. Peu de poisson mais un instant magique : la mer, la douceur du soir, le calme...

Une petite bière et un petit repas composé avec un des poissons capturés dans la soirée et c'était parti pour une grande nuit de sommeil.

 

Le troisième jour, je prenais le temps de faire au matin un petite excursion dans le cap Sicié au milieu des plantes des milieux arides et marins. Puis à l'heure de l'apéro, j'enchainais avec une sortie express en kayak, histoire de dérouiller la machine. Les poissons étaient à cet instant plutôt mordeurs puisqu'en l'espace d'une heure, 4 oblades et 5 sévereaux se faisaient attraper, mais toujours pas de chasses ou de bonites en vue.

L'après midi fut très calme. Je n'attrapais qu'un petit denti le long des roches des Embiez et quelques petits sévereaux. La perturbation météo du soir apportait des couleurs sombres aux eaux de la grande la Bleue.

 

Pour ne pas changer, je rembarquais le lendemain matin de très bonne heure, pour cette fois-ci profitais d'une mer d'huile : une véritable piscine qui s'offrait à moi pour la matinée. La matinée fut agrémentée par quelques petits sévereaux dont des doublés, une jolie oblade, des paysages et des décors vraiment chouettes, mais toujours pas l'ombre d'une bonite en vue.

Les conditions changent vite en mer. Mon père m'avait rejoint pour l'après midi, mais le vent s'était levé et avec lui la houle et les vagues. Qu'importe nous profitions quand même de cet instant pour partager un bout de mer tout le deux. En dehors d'un joli sévereau, on a surtout pris des sacs d'eau à travers la figure.

 

Pour la dernière matinée, je changeais de secteur pour me rendre plus à proximité du Cap Sicié. J'embarquais sur une petite plage bien tranquille et mignonne et profitais une dernière fois d'une mer d'huile. C'était aussi l'occasion pour moi et mon kayak de saluer les deux frères (2 roches affleurants non loin du Cap Sicié). Au cours de cet matinée, j'ai pris les plus gros sévereaux du séjour, mais malheureusement je n'ai pas rencontré les bonites. En discutant avec un autre kayakiste, il semblait que ces dernières se soient volatilisées soudainement ces dernières jours. Ceci me sera confirmé par Fred à l'issue de mon séjour (http://les2frerespechesportive.com/).

Tant pis pour moi, on ne fait pas toujours les rencontres souhaitées lors de nos moments passés au bord de l'eau. Mais une chose est sur, j'ai passé encore d'excellents instants sur l'eau : des moments simples de découverte que je souhaite revivre rapidement.

 

 

Rem


 

 

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