2535 Km, 22 boîtes de sardines, plein de copains, de belles rencontres et quelques poissons. Voilà en quelques mots les quinze jours que je viens de passer !


Je commence les vacances par les trente ans d'une pote. Ca s'annonce plutôt fatiguant d'entré de jeu ! La petite sauterie se déroule dans le Rhône au abord du lac des sapins. Après une très courte nuit, je décide d'aller découvrir le plan d'eau en float.

 

La météo est agréable et le sondeur ne m'indique rien de bon. J'aperçois un bateau à quelques centaines de mètres. Ne connaissant rien de ce plan d'eau je décide de m'y rendre à la palme. C'est bon pour le mal de crâne !
Arrivé sur l'endroit en question le sondeur m'indique la présence de poissons. Première tape, premier ferrage dans le bon timing bien que la gueule de bois soit encore bien là et premier poisson de mes vacances ! Une belle perche de plus de 40 cm !

A ce moment là, je ne sais pas si c'est de bonne augure, mais ce poisson me fait vraiment plaisir...

Je reprendrais quelques poissons dont ce magnifique sandre


Les vacances commencent bien.

Le soir on fête à nouveau les trente ans. Une fois ne suffit pas... Je ne pêcherai pas le lendemain car j'ai de la route pour rejoindre les potes en Espagne. Je récupère mon covoiturage et tout se passe bien jusqu'à Perpignan. A la sortie de l'autoroute, le van fait des siennes. Plus moyen de passer les vitesses. Pas d'affolement, je passerai la nuit à la gars de péage et j'appellerai la dépanneuse le lendemain matin. si jamais vous ne connaissez pas, je vous invite a dormir à la sortie 42 de l'A9. C'est vraiment agréable ;

De bonheur, la dépanneuse treuil le van et me dépose au garage le plus proche. Dès 8h30 le patron m'accueille avec un café. A 9h00 la panne est identifiée, il s'agit de la fourchette de boîte. 11h00 le van est comme neuf, je peux reprendre la route. L'adresse du garage pour ceux qui auraient des soucis mécanique dans le coin : GMG 4X4

Alos de Balaguer est un petit village au bord du Segre. On peux y pêcher la truite sur des parcours "intensivo", comprenez : où on lâche plein de poissons de cirques. Des parcours sont réservés à la mouche, d'autre toutes pêche. Seul hic, obtenir le "coto" qui est le droit de pêche local. Faut vraiment être vaillant pour l'obtenir ! Une fois en poche, on peut aller pêcher. Pas de chance, les dernières semaines ont été bien arrosées et les barrages régulent les niveaux d'eau. La pêche à la mouche ne va pas être simple et on va sur des secteurs où la pratique du leurre est autorisée. On ferra des chevesnes, des truites fario et arc-en-ciel et des sandres ! Quelques poissons en sèche tout de même.

Vue que les niveaux ne bougent pas, on décide d'écourter le trip en Espagne et de rejoindre les copains du Vars un peu plus tôt. Une halte à Oliana nous permet de pêcher des niveaux plus correctes. Mais pour moi c'est cassage de dents alors que Julien et Momo toucherons de la bonne truites de cirque. La vue d'Oliana depuis les bords du Segre où on passera la nuit :

puis le Segre juste avant la nuit :

Je ne garderai pas un souvenir extra de se passage en Espagne. Peut être les niveaux d'eau pas terribles et l'odeur de cochon omniprésente ne m'auront pas aidés à apprécier !


Passage au niveau de la sortie 42 de l'A9 avec un petit pincement, mais tout se déroule parfaitement... On décide de faire un coup du soir dans l'étang de Thau à Mèze. La pêche ne donnera rien mais le cadre est sympathique

Avec son port et apriori ses poissons ?

On essaye à nouveau le coup du matin mais rien n'y fait les bars ne sont pas dans le coin. Tout du moins on est pas capable d'en choper un. Julien rate une petite attaque sur un popper. Certainement une orphie qu'on se dit. Rien à faire ici on fiche le camps.

Arrivé à Toulon en début d'après-midi, la météo permet une sortie en mer. Mathieu nous retrouve au port et on embarque à 4 sur le Wait and Sea.

L'excitation est palpable à bord. D'une part on se retrouve et c'est pas souvent le cas puisque éloignés géographiquement. d'autre part, l'objectif est de choper des poissons qui ont la niaque au point de vider des bobines, d'ouvrir des hameçons de type costaud et de vous faire mal au dos...

Les poissons sont là et la première après-midi se soldera par une casse pour ma part et quelques décroches pour les autres. On rentre complètement éclater et on décide de se coucher tôt pour être d'attaque de bonheur le lendemain.

Non non, on à pas fait la fête !

Cette journée va se révéler terrible. Des thons au bateau avec le premier pour Momo

Un deuxième pour ma pomme avec une bonne léchouille affective avant la remise à l'eau

Ca parait simple comme ça mais en réalité c'est une vrai bataille qui peux faire souffrir

Encore des décroches, des casses et des poissons que l'on décroche dans l'eau pour leur rendre la liberté le plus rapidement possibleComplice

Le retour au port se fait dans un cadre idyllique avec nos copains les dauphins (que je ne réussirai pas à immortaliser)

Une bonne soirée pour fêter tout ça et à nouveau un réveil aux aurores pour une dernière sortie en compagnie de Momo et Julien qui doivent prendre la route en début d'après-midi.

D'entrée de jeu je suis attelé à un poisson plus costaud qui me vide doucement mais sûrement la bobine de la canne en 40 livres. Quand je demande au capitaine de démarrer le moteur pour tenter de suivre la prise, le poisson dans un dernier "rush" puissant coupe mon bas de ligne...
Juju tient enfin son poisson qui se décroche à 4m sous le bateau. Pfiou !

Je tiens à nouveau un poisson qui se décroche peu de temps après. puis c'est au tour de Momo. Celui-ci on le monte pour la photo !

Bien le relâcher, c'est bien le lancer Coquin

C'est le temps de rentré. Trois sorties de folies.

Après un petit casse croûte sur le quai, on décide de repartir voir si les bonites et les maqueraux ne sont pas en train de se nourir dans la rade. Pas beaucoup d'activité mais quelques chasses qui me permettent de tenter de pêcher à la mouche. Une belle chasse éclate à proximité du bateau mais ma soie est un véritable sac de noeuds. Quand je démêle enfin ma ligne, c'est le calme plat ! Zut !

Je réussirai à prendre une liche glauque d'une vingtaine de centimètres. Premier poisson "bleu" on da fly. Yes.

Ayant encore une semaine devant moi, je décide d'allonger un peu mon séjour. Mathieu travail lundi mais Fred et Susana sont partants pour une sortie. A nouveau d'attaque à 7h00 on prend la direction du large pour voir si les poissons sont toujours là. Pas de chance pour eux, ils sont là et il bouffent comme des goinfres. Par chance les bonites sont aussi de la partie et je vais donc pouvoir les tenter à la mouche. Le lancer mouche sur un bateau au beau milieu de la méditerranée avec un vent de 20 km et bonne petite houle qui va bien, ça change des lancers les pieds dans l'eau. j'en fais les frais après quatre tentatives.

C'est le métier qui rentre Content

S'ensuit une petite opération rapide (je commence à avoir l'habitude) et c'est repartie pour une nouvelle tentative. Pendue ! Le poisson est survolté et me surprend par sa force. Même la canne en soie de 9 prévue pour le brochet en prend pour son grade.

Et c'est alors que l'imprévisible (pour un novice comme moi) se produit. Ma bonite est happée par un thon. La puissance du poisson me contraint a bloquer la ligne pour casser. Je ne sortirai donc pas ma première bonite prise à la mouche. j'en prendrai une paire d'autres avec toujours plus de plaisir.

Une dernière se fera à nouveau bouffer par un thon affamé. Me vidant le moulin à la limite de partir avec la bonite, le bas de ligne, la soie et les deux cent mètre de backing... Bloquage du moulinet, casse et je récupère l'ensemble de ma ligne Muet

Aller, y'en à marre de se faire voler les bonites par les thons on va donc s'atteler à l'un d'entre eux. C'est Susana qui pique le poisson sur un gros stickbait. Du lourd. BZZZZZZZZZZZZIIIIIIIIIIIIIIII.

Une demi-heure de combat digne des meilleures pêcheurs de gros poissons et la bête se dépique. D'un coté il s'agit d'une grande déception car le poisson avait l'air d'être vraiment balaise. D'un autre c'est plutôt une libération pour Su qui commençait vraiment à en chier !

Le vent devient de plus en plus fort et la mer s'agite en conséquence... Nous contraignant à rentrer.

Je suis vraiment content d'avoir pu toucher les bonites à la mouche et d'avoir partager ce moment avec Fred et sa copine. D'ailleurs tout cela n'aurait pas été possible sans Fred qui est guide de pêche dans le coin. Si jamais vous allez par là bas et que vous souhaitez découvrir cette pêche, n'hésitez pas à le contacter. Il connait très bien le coin puisque enfant du pays. Armé de sa bonhommie et de son savoir faire, les sorties se soldent forcément par un excellent moment. Pour contacter Fred, c'est ICI

Toutes les bonnes choses ont une fin et je quitte Toulon avec les bras en compote mais prêt à en découdre avec d'autres poissons. Un petit passage à Marseille pour rendre visite à Mathilde, Quentin et Marion qui sont en vacances dans le coin. Juste le temps d'une soirée. Merci pour la partie de contact les amis !

Je reprend la route de bonheur direction la Lozère. Première étape, la retenue de Villefort qui abrite une belle population de salmonidés et que l'on peu pêcher jusqu'à fin octobre du fait de son classement en grand lac intérieur. Passage à l'accueil pêche pour prendre la "carte Lozère" et la pêche aux informations. On m'oriente sur la partie amont de la retenue. Inaccessible en bateau a moteur elle est très peux pêcher. En voyant les photos au mur du bâtiment je me met à rêver. Des truites fario et arc-en-ciel de plus de 6 kg, des lacustres tout aussi grosses et des cristivomers peuplent les eaux froides du plan d'eau.

Première journée froide et pluvieuse !

Peu de temps après m'être mis à l'eau, je touche une petite arc de 25cm avec un petit cranckbait. Je continue avec la petite canne et des leurres souple de 7-10cm. Je manque une touche puis le lancer d'après le poisson suit le leurre jusqu'au float sans s'en saisir. Il s'agissait d'une fario un peu plus grosse. Puis plus rien. Ennuyé de pêcher l'eau depuis trois heures, je décide d'adopter une autre technique. Je troque l'ultra léger pour ma canne à brochet (10-30 gr) et j'y accroche un bon gros cranckbait de 20 gramme. Premier lancer et une touche franche m'arrête le leurre après 4 tours de manivelle. J'aperçois le poisson, il s'agit d'une grosse fario. Une fois à l'épuisette, j'éclate de joie. En fait c'est un petit porc. Elle mesure 68 cm et j'estime son poids à plus de 5 kg.

Petite séance photo et remise à l'eau. Là je suis content de mon déplacement. Et c'est alors que je continue de pêcher le secteur lorsqu'une deuxième tape vient à nouveau stopper net mon leurre. A ce moment là je n'y crois pas trop, mais je suis bel et bien atteler à un autre beau poisson. Le combat dur un peu plus et j'arrive à épuiseter un cristi de plus de 70 cm sous le regard ébahi de deux promeneurs. J'en profite pour leur demander de me prendre en photo avec ma prise.

De l'eau sur l'objectif bordel 

Puis le petit bisou affectif avant la relâche.

Je continuerai encore 1 heure jusqu'à la nuit en me disant jamais deux sans trois. Mais avec la petite arc ça fait trois ! Innocent Je quitte Villefort ravi et je m'en vais manger avec un copain et sa petite famille à Chanac. Super soirée à parler de tous ces moment riches en émotions entres autres.

Première nuit en Lozère et force est de constater qu'ici il fait plus froid !

Je me retrouve à gratter à l'intérieur du van. La condensation ayant gelée au petit matin... On est bien à la fin du mois d'octobre.

Cette fois c'est la retenu de Charpal qui retient mes intentions. Avec ce qui s'est passé la veille je suis plutôt enthousiaste à l'idée de toucher un énorme brochet à la mouche. En plus des beaux poissons que la retenue abrite, le cadre est pas sans rappeler le Canada !

Encore une belle journée ensoleillée. J'ai vraiment du pot ! Après plus de 2 heures à pêcher les bordures à la mouche il faut se résigner à chercher autre part.

Cependant même autre part c'est pas gagné ! Je finirai quand même par prendre quelques perches avec du leurre dur. Mais ce sera sans brochet que se terminera la journée.

J'avais initialement prévu de passer plus de temps à Charpal, mais comme la pêche n'était pas des plus excitante je décide de me rendre sur une autre grande retenue de Lozère, le plan d'eau de Naussac. Bien m'en a pris puisqu'une sacré surprise m'y attendait. Arrivant sur les berges de la retenue, j'obsèrve un seul bateau à l'eau, sur 1000ha ça fait pas beaucoup. je prépare le float et le matériel lorsque le bateau se rapproche du rivage pour prendre un passager. Je décide alors d'aller voir les gars pour leur demander deux trois tuyaux. C'est tout naturellement que le capitaine me propose de monter à bord pour pêcher avec eux ! C'est une blague ? Elle est où la caméra ? Non non ça ne rigole pas.

Je fais donc la connaissance de Christo, photographe et passionné de para-moteur, et Jérôme qui est guide de pêche sur le secteur. Ils sont en train de faire un petit film promotionnel pour l'employeur de Christo.

On se dirige donc vers une zone où le poisson se tien depuis un moment. A peine arrivé sur place que je suis déjà atteler à une petite perche. Puis Christo, puis Jérôme, puis moi à nouveau... Je suis au sec et ca change des pieds dans l'eau à10 degrés de la veille. A un moment donné Jérôme nous annonce qu'il est temps de pêcher le brochet. En guise de leurres, de très grosses imitations de poisson. La preuve en image !

Une arc-en-ciel de 30 cm. Rien que ça!

4 lancers plus tard Jérôme est pendu et je ne vais pas en parler des heures. Il s'agit d'une belle grand mère de 100 cm tout rond. Grasse comme une vache. ça change des cochons Content

On continuera la journée ainsi sans reprendre de brochet. Au final une quarantaine de perches et ce beau spécimen. J'y reviendrai c'est sûr. Si jamais vous voulez découvrir la pêche sur ce lac, je vous conseil de contacter Jérôme qui connaît très bien le secteur puisque lui aussi est un enfant du pays ! Simplicité et convivialité assurées.. Ici pour contacter Jérôme

Je rentre à Lyon dans la soirée et je décide de pêcher le Grand Large vendredi. Arrivé vers 10 heure le plan d'eau est encore dans la brume et de nombreux bateau sont déjà en action. Je commence à la mouche mais pas moyen de décider les poissons a mordre. Je passe donc au leurre et prendrai un jeune brochet bien téméraire.

Plus tard un autre poisson se laissera tenté par la nage saccadé d'un jerkbait.

Pour finir deux semaines d'un trip pêche c'est plutôt cool ! Cool

En plus d'une météo exceptionnelle pour la période, des paysages somptueux avec cette belle lumière d'automne, les copains et copines toujours prêt à déconner, des poissons parfois retords et parfois très coopératifs, des rencontres inattendues qui donnent envies de recommencer dès que possible, je doit dire que je me sens plutôt léger !

Et c'est exactement pour cette raison que j'ai décidé de partir ainsi pendant deux semaines.

Morgan, Julien, Jules, Mathieu, Mireille, Fred, Susana, Seb, Nico, Simon, Vince, Badou, Quentin, Mathilde, Marion, Stephane (et ta future femme que j'ai mangé le nom tellement je suis con), Matéo, Nathan, Nyle, Christo et Jérôme, un grand MERCI à vous tous qui avez fait en sorte que ces vacances soient au top.

Sans oublié mon fidèle compagnon qui lui aussi à eu froid quelques nuits ! 


Vivement la prochaine...

Pour les sioux à pied, en float, en bateau et jamais en kayak ,

 

René


 

 

Commentaires  
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Tu m'étonne que c'était joyeux tout ça ! Le thon c'est très bon :lol:
Si jamais t'as l'occase, n'hésites surtout pas, je suis sûr que ça te plairait.
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joyeux trip peche et pote, le thon trop la classe

Quelque chose à nous dire!