Gros barbeau de Loire

Ce week-end, je l'ai passé en famille chez mes parents dont la maison est toute proche de la Loire. L'avantage pour un pêcheur fanatique de mon espèce, ce que je n'ai qu'à traverser un petit près pour me retrouver au bord du fleuve. il est donc bien rare que je n'en profite pas pour aller animer quelques leurres.

 

Sur le secteur, les perches, chevesnes, silures, crapets de roche, brochets et barbeaux sont assez abondants.

Je dois d'ailleurs dire que j'ai un faible tout particulier pour le barbeau depuis de longues années. S'il m'arrive de les chercher spécifiquement aux leurres, je préfère parfois les pêcher au TOC par soucis d'efficacité.

C'est donc armé d'une canne au toc et d'une canne pour pêcher avec de petits poissons nageurs que je suis descendu sur les bords de Loire en cette fin de samedi après midi. Au plus proche de la maison il existe un secteur particulièrement propice au barbeau : courants soutenus associés de longs plats courants et de quelques zones de courants étroites et profondes qu'on appelle des baumes dans le "pays".

Les baumes se forment depuis les extractions massives de granulat qui ont eu lieu jusque dans les années 1990. En abaissant le lit de la Loire lors des extractions, on a sur certain secteur augmenté la pente du cours d'eau ainsi la vitesse des écoulements et l'énergie hydraulique ont été nettement accentuées. De ce fait, les érosions du lit se sont amplifiées, au point qu'en certains secteurs les sédiments de sables, graviers et galets ont disparu en  laissant  ainsi la dalle d'argile apparaitre. Sur ces fonds aux reliefs très accidentés : couloir dans la dalle d'argile puis haut fond ou plat de graviers et galets, les barbeaux sont nombreux.

J'ai d'abord tenté ma chance au toc sur une baume qui m'est bien connue. Mais les crues de l'an dernier ont transformé la physionomie du poste tant et si bien qu'il m'a fallu rapidement admettre que je ne prendrai aucun poisson sur le secteur.

 

C'est donc avec un petite canne et quelques poissons nageurs que je suis allé chercher fortune ailleurs. En parcourant un peu les bords de Loire, j'espérai dénicher de nouveaux postes poissonneux. Par chance j'ai réussi mon coup.

J'ai en effet vite constaté que les barbeaux sautés régulièrement sur un grand plat courant. S'ils sont là, pourquoi ne pas tenter le coup. J'ai rapidement manqué un premier barbeau : un tout gros, comme j'avais rarement vu.

Puis je suis tombé sur 1 gros chevesne.

Chevesne de Loire

 

Dans la continuité, j'ai pris un beau barbeau de 67 cm. Mon deuxième plus gros barbeau de ma vie de pêcheur : de quoi mettre la patate.

Barbeau de Loire

 

Puis les chevesnes se sont à nouveau énervés. Deux poissons ont tapé mon leurre dès sa tombée dans l'eau

Chevesne de Loire

 

Chevesne de Loire

 En prime une belle tête de vainqueur pour la photo du dernier chevesne.

 

Par la suite tout s'est calmé, juste avant que je casse sur un silure. C'est pénible mais cela arrive sur du matériel léger. L'heure du repas du soir arrivant, je suis rentré à la maison.

 

Comme les poissons se sont montrés bien actifs. C'est en famille que nous sommes retournés le dimanche pêcher sur le secteur. Mon oncle, mon cousin, mon père et moi même avons matraqués le secteur comme des fous.

Mais cette fois, les poissons se sont montrés moins coopératifs. Mon oncle a tiré son épingle du jeu avec un beau chevesne. Mon cousin a cassé sur un silure. Pour ma part, j'ai ramené un hotu pris par la dos : rien de bien glorieux.

 

Chevesne de Loire

 

au prise avec un silure

 

 

C'est sur ce poisson que s'est terminé ce chouette week-end en bord de Loire.

 

Rem


 

 

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