Voilà déjà le deuxième épisode de la saison des "chronik" d'un Sioux en Grosne. En cette fin du mois de juin, et après une longue pose hivernale et printanière les épisodes s'enchainent et les surprises aussi... Sourire

 A force de lire les chroniques de mon vieil ami Sioux  (Dams, autre auteur du site), j'ai décidé en cette fin de dimanche soir de marcher sur ses pas et de me rendre au bord de cette jolie rivière du département de Saône-et-Loire.

 

 

Il faut dire que la Seille et la Saône me disaient trop rien. Les résultats de ces derniers jours ont été médiocres et les parties de pêche difficiles. Excepté le bonheur de faire du kayak, je ne me suis pas éclaté "question pêche aux carnassiers" depuis ce début mai.

 

Malgré quelques moulins qui occasionnent en certains endroits de grande zones d'eau calme sur sa partie aval, la Grosne reste une rivière sauvage comparée à la Seille canalisée ou bien encore à la Saône. On y rencontre des grandes zones peu profondes de radiers, des plats sableux et quelques trous, le tout agrémenté d'une belle végétation aquatique (nénuphars, potamots,...). Autant de spots, où il est possible de traquer aux leurres les perches, les chevesne, les barbeaux et surtout le brochet, objet de ma visite de ce dimanche soir.

Me voilà donc parti avec quelques poissons nageurs, spinnerbaits et leurres souples de type shad.

 

 Arrivée sur place un pêcheur traque déjà les perches aux petits leurres souples. Peu importe, la place ne manque pas et j'ai prévu de remonter la rivière à travers champs.

 

Les perches sont effectivement bien active puisqu'elles se jettent sur mes one up shad en taille 4 pouces. Leur petite taille m'empêche de les capturer, aussi j'essaie avec de plus petits leurres, mais rien. J'essaie avec de petits cranckbaits, toujours rien. Je finis par sortir une lame.

 

Stratégie plutôt payante, mais compte tenu de la taille des poissons, je préfère revenir à ce pourquoi je suis là : le brochet.

 

Je repasse donc aux leurres souples de taille plus conséquente.

 

Sur la berge opposée, sous un tapis de nénuphars, je ressens la première grosse touche. Je pense immédiatement à un brochet, mais après le premier rush et surtout le premier saut, je constate qu'il s'agit d'un black bass. Surprise, je ne m'attendais pas à ça du toutSourire. Je connaissais l'existence de quelques black bass sur la Grosne, mais je ne pensais pas en prendre à la ligne. Ce dernier mesure tout juste 40 cm.

Après la photo, le poisson retourne rapidement à l'eau.

 

L'heure tourne, mais j'avance guère, tant les postes potentiels sont nombreux. J'essaie de peigner le plus consciencieusement possible la surface en eau. Les perchettes sont toujours là, mais pas l'ombre d'un brochet.

 

 

Plus en amont, la berge en face est bien fournie en petits aulnes qui forment un couvert végétal intéressant, garni de nombreux bois morts et de racines.

Après quelques lancés en skipping, je finis par passer sous le couvert et déposer mon leurre aux plus près des abris de branches. A la descente du leurre, c'est la touche. Cela me semble pas vilain, et je pense de suite à un brochet. Pour ne pas qu'il aille se perdre dans les branches, je préfère le brider fortement. Et après quelques instants, ce n'est pas un brochet que je vois apparaitre mais un petit silure.

 

 Qu'importe, il m'a bien fait plaisir en me procurant de jolies sensations. Lui aussi, regagne son élément rapidement.

 

Il est maintenant l'heure de rentrer avec le sentiment d'avoir bien terminé ma semaine.

 

 

Rem


 

 

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