4h50 quand le réveil me sort du Lit. J’ai rendez vous dans une grosse demi-heure avec Olivier, président de l’association de Pêche de Cuisery, pour prendre la route en direction du Lac du Bourget. Juste le temps de prendre un bon petit déj et me voilà parti pour le troisième épisode halieutique de mes vacances.

 

Arrivé sur site, de nombreux bateaux ont déjà investi le lac ; la plupart sont encrés et pêchent le lavaret (encore appelé corégone ou féra selon les lacs).

Notre quête est bien distincte, puisque nous sommes venus à la rencontre des brochets du Bourget.

A peine sorti du petit port dans lequel nous avions mis à l’eau, c’est d’abord une forte houle qui nous accueille.

En guise de bienvenue, une vague vient même remplir un peu le bateau alors que nous rejoignons, les premiers postes.

Le bateau tangue en tout sens. Aucun danger, mais c’est peu stable. Le chien d’Olivier, présent à bord, ne semble pas tellement apprécié cette houle. Fidèle à son maître, il ne dit rien et se cale dans un coin. Avec cette agitation, nous sommes obligés de pêcher assis.

Rapidement Olivier me montre toute sa connaissance du lac et sort les deux premiers petits brochets du jour. Alors que le vent forcit et que la houle s’amplifie encore, j’encaisse un première petite touche sur un énorme shad peu plombé. Instantanément je ferre et c’est raté.

 

Pour s’abriter un peu de la houle, nous choisissons de traverser le lac en travers pour rejoindre une petite anse abritée. De nouveau, Olivier sort un petit sifflet.

(Pris en répondant à un appel téléphonique Content)

L’heure tourne et je n’ai toujours rien pris. Décidément, j’ai vraiment du mal avec le brochet. Mais vers midi, alors que nous pensons déjà aller manger. Je sens un toc alors que mon divinator descend lentement une cassure. Cette fois le poisson est bien ferré. Il fait 64 cm.

 

Puis vient l’heure de la pose déjeuner.

 

 

Après cette dernière, nous reprenons la pêche. A notre grande satisfaction, la houle n’est plus de la partie. Mais il fait chaud, très chaud.

 

Puisque les poissons sont amorphes et que nous commençons à fatiguer, vient l’heure d’une petite pose baignade, histoire de se rafraichir un peu.

 

Après ce petit interlude, Olivier prend de nouveau un petit broc qui se décroche au bateau. Pour ma part, je bats des records avec ce tout petit poisson de l’année en recherchant les perches au Harima Kozo Spin.

 

4

 

L’après midi est assez calme, mais vers le soir, les touches reprennent et c’est alors un festival de touches, de décrochés et de petits brocs.

(celui là est bien abimé...)

 

 

 

 

Je réussis à sortir 2 autres petits brochets au Divinator; Quant à Olivier, avec son poisson mort manié ; il capture un peu plus du double de ce que j’arrive à prendre. Les poissons étant tatillons, nous les laissons bien mordre.

Au divinator, j’attends de sentir trois ou quatre petits tocs dans le scion avant de ferrer. Malgré cela les poissons sont juste piqués sur le devant de la gueule.

 

(un poisson un peu plus gros : 56 cm)

 

 

Nous profitons des derniers instants sur le lac.

 

 

Mais la nuit finit par tomber et il nous faut plier les lignes. Il fait nuit quand nous abordons la mise à l’eau.

Au final, il n’y a pas photo. Olivier aligne plus de 10 poissons avec  un maillé à 56 cm. Pour ma part, le compteur affiche seulement 4 poissons, dont un maillé (64 cm)

Fatigués, mais heureux, nous rentrons à la maison.

 

 

Rem


 

 

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