Depuis l'ouverture du corégone sur le lac du Bourget (25 janvier), j'espérais trouver le temps et les conditions favorables lors d'un week-end pour faire ma première  session "lavaret" de l'année. Etant disponible ce dimanche, j'ai scruté tout au long de la semaine, la météo. La journée de dimanche s'annonçait plutôt bien : soleil et douceur au programme.

 

Parfait pour sortir le kayak et aller découvrir les corégones (lavarets) du Bourget. J'ai déjà eu l'occasion de pêcher les brochets du lac du Bourget mais jamais les corégones. 

Il est vrai aussi que cela fait un bon moment que je rêve de faire un tour en kayak sur le Bourget. Jusqu'alors je l'ai toujours "pratiqué" en bateau

L'occasion est trop belle pour réaliser mes souhaits.

 

C'est en compagnie de mon ami Olivier, que nous partons le dimanche matin pour rejoindre le lac. Seulement, Olivier tient plutôt à faire la fermeture du brochet sur le lac et moi je tiens absolument à pêcher les corégones en kayak.

Du coup, nous partons avec une voiture, mais chargée de deux embarcations.

 

 

Arrivée à bon port, après 2 petites heures de route, je suis pressé d'attaquer.

 

 Il y a déjà pas mal de monde sur l'eau et tous semblent pêcher les lavarets.

 

Cependant et comme bien souvent quand je débarque au Bourget, le vent et les vagues sont de la partie. Rien de bien violent, mais des conditions pas simples pour pêcher les corégones.

En effet, je n'a que 30 mètres de corde pour l'encre. Pas certain que je puisse encrer dans les secteurs ou les corégones sont de passage. Pêcher en dérive, c'est encore possible mais jamais bien simple, surtout quand le vent et les vagues s'en mêlent. Tant pis ce sera "sport" pour la matinée. Le vent devrait bien tomber dans l'après midi.

 

Je passe toute la matinée à chercher ma pêche. Les poissons passent à 20 mètres ou 30 mètres mais sur des profondeurs de 45 à 60 mètres. Je dérive trop vite pour pêcher propre et je n'enregistre aucune touche de la matinée.

 

Je retrouve donc Olivier à midi pour le casse croute. Comme moi, il n'a eu aucune touche.

 

Après le repas, le vent tombe doucement et les vagues s'estompent. Je vais enfin pouvoir contrôler mieux ma pêche grâce à des dérives beaucoup plus lentes.

 

 

 

 

Les lavarets sont là : entre 12 mètres et 25 mètres. Il faut en profiter, car sur le coup des 13 heures, ils passent en banc serré.

 

Rapidement c'est un premier petit poisson : le premier de l'année.

 

 

 

Puis, 10 minutes plus tard sur une forte touche, un autre poisson gagne l'épuisette. Un peu plus gros, il dépasse les 40 centimètres.

 

Suivi très rapidement par un autre poisson

 

Me voilà rassuré, les poissons sont là et actifs.

 

Mais le milieu d'après midi s'avère beaucoup plus calme. Par instant, d'énormes bancs de poissons viennent me réveiller de ma sieste. Ils passent en grande profondeur à raz du fond. J'essaie de passer ma ligne entre, dès fois que ce soit des perches, mais rien.

 

 

Sur le soir, Olivier me rejoint. Il a fait un tour du côté d'Aix les Bains, mais n'a eu aucune touche de brochet. Comme moi, il passe alors en mode "corégone".

J'enregistre rapidement une touche que je manque.

Les affaires reprennent, il est temps d'en profiter avant de rentrer.

 

L'espace de 10 minutes, les poissons s'enchainent et c'est un pur moment de bonheur.

4 petits poissons viennent compléter ma pêche du jour. De son côté, Olivier, néophyte de la pêche du lavaret, manque un poisson.

 

Le soir tombe et je suis encore loin de la mise à l'eau. Il est temps de rentrer.

 

 

 

Rem


 

 

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