Les pluies de ce mois de juillet m'orientent souvent vers les petites rivières de mon département de Saône-et-Loire. Les débits un peu soutenus et les eaux  légèrement teintées m'incitent à sortir mes poissons nageurs pour tenter les truites farios.

 Mon département n'est pas particulièrement connu pour ses rivières à truites. Mais la région du Morvan, le secteur du Haut Beaujolais (Chauffailles), le Haut Clunysois et d'autres lieux abritent quelques jolies populations de truite fario. Sur ces massifs cristallins, les poissons ont une croissance lente et les gros spécimens ne sont pas toujours abondants.

Mais qu'importe, car bien souvent les poissons sont au rendez vous et les rivières qui serpentent à travers le bocage offrent de bien jolis paysage. Partir à la rencontre de ces poissons, l'espace d'un après midi est toujours un moment de détente, de bonheur et de sérénité.

J'essaie tant que possible de consacrer un peu de mon temps, chaque année, à ces espaces de verdure et d'eau.

 

En cette semaine de fin juillet, j'ai eu l'occasion de pêcher en deux secteurs bien distincts : le Morvan et le Haut Beaujolais.

 

La Canche et ses truites à la robe "noire et or"

En plein massif du Haut Folin dans le Sud Morvan, coule la rivière Canche. Quant l'occasion se présente, j'aime pouvoir m' arrêter pour consacrer quelques heures  à ce joyaux du département. La rivière n'est pas large, les eaux sont très claires même par temps de pluie. Il faut donc se montrer discret et précis. En ce sens, la pêche n'est pas toujours simple.

Mais en ce début de soirée, où les nuages et les pluies ont enfin décidé à laisser la place à quelques rayons timides du soleil, les poissons se sont montrés actifs et coopératifs. De passage, je ne suis resté que deux heures sur place : le temps de sortir quelques jolis poissons bien agressifs.

 

A l'heure de rentrer à la maison, je pense à revenir très vite en ces lieux.

 

Conditions difficiles en Haut Beaujolais

En week-end chez mes parents à proximité de la petite ville de Charlieu (42), nous souhaitons avec mon père  profiter d'une petite après midi pour aller pêcher. Mais la Loire est forte et ses eaux boueuses. Quand au canal de Roanne à Digoin, il est vidé chaque année en milieu d'automne pour réaliser des réparations. Les populations de poissons qui l'habitent sont pour l'heure moins abondantes que par le passé.

Avec le temps gris et lourd, pourquoi ne pas retourner à la truite. Il pleut. Les conditions devraient être favorables.

C'est d'abord sur la rivière Botoret en amont de Chauffailles (71)  que nous nous rendons. Les eaux sont légèrement teintées mais pas trop fortes. Les gros nuages que nous avons vus sur les monts alentours, n'ont peut- être pas trop retenu les pluies.

Rapidement les truites suivent nos petits poissons nageurs et nos cuillères.

C'est d'abord mon père qui prend une première petite truite.

Puis j'enchaine avec un deuxième petit poisson. Ce n'est vraiment pas gros mais les affaires débutent bien.

 

Mais rapidement, nous constatons que les eaux deviennent boueuses. Les débits sont de plus en plus important au point qu'il faut déposer les armes et changer de spot en espérant que ça aille mieux...

 

 

Nous nous orientons sur le Mussy dont le bassin hydrographique est tout proche. C'est loin d'être gagné, mais on espère qu'il y a moins plu sur ce versant.

Arrivé sur site, les eaux sont teintées mais les conditions permettent la pêche. Ouf.

 

Au deuxième lancé, c'est un premier petit poisson.

 

Quelques mètres plus en amont, je décroche un autre poisson.

 

Mais de nouveau,  nous constatons une amplification soudaine des débits.

 

 

Les conditions deviennent très délicates. On reprend la même vague et nous sommes contraint d'abandonner la partie un peu déçus.

 

Rem


 

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