Je ne savais pas trop quoi donner comme titre à cet article. Ce n'est pas toujours l’exercice le plus facile. S'il n'y a rien d'original dans ce titre,  il reflète néanmoins bien mes pêches du moment. C'est l'automne, les premiers froids sont arrivés et les débits des cours d'eau ont enfin très nettement augmenté.

Autant de signes qui laisse présager de bonnes conditions pour la pêche du sandre. Me voilà donc parti avec mon kayak en début d'après midi pour tenter ma chance sur une gravière connectée avec la Saône.

Le soleil  est au rendez au vous et les pêcheurs aussi. Je ne suis pas le seul à tenter ma chance lors de cette première montée des eaux. Nous sommes une petite quinzaine de bateaux sur le plan d'eau.

A la mise à l'eau, je profite du retour de pêcheurs que je connais pour prendre la température. Si ce n'est pas exceptionnel, j'apprends que les poissons sont actifs. Reste à les trouver et profiter des moments où ces derniers se montrent coopératifs.

 

Comme à mon habitude, aidé pare la cartographie de mon sondeur, je réalise les dérives que j'aime bien ; celles qui m'ont déjà values quelques touches et quelques poissons.

Il me faut attendre une bonne heure avant de ressentir la première touche. Mais c'est manqué au ferrage.

Une petite demi heure après, c'est à  une autre touche bien distincte qui vient me réveiller de ma sieste. Au ferrage, je ressens le poisson. Il m'a l'air pas vilain mais se décroche aussitôt.

Ce n'est qu' une vingtaine de minutes plus tard, que je réussis à ferrer un poisson. La défense du poisson est lourde, ponctuée de quelques coups de têtes bien caractéristiques. Je tiens un joli sandre, que je réussis à mettre dans l'épuisette. Ce n'est pas un monstre mais l'épuisette est à peine assez grande.

N'étant pas équipé spécialement pour ça, et ne souhaitant pas abimer le poisson, je vais une nouvelle fois galérer pour le prendre en photo. Rien n'est simple en kayak avec un poisson de taille correcte bien nerveux.

Après une première tentative où je manque le cadrage et la tenue du poisson, je décide de le photographier dans l’épuisette avant de le remettre à l'eau.

 

Après ce chouette moment, je n'aurai plus aucune touche de l'après-midi. Mais je ne vais pas me plaindre.

 

 

Rem


 

 

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