Tant que je peux, j'essaie de descendre une fois tous les ans en mer méditerranée pour pêcher en kayak. L'envie de mer, de grands espaces, de promenades le long des côtes est plus forte que tout. Trouver une fenêtre météo favorable, n'est jamais bien simple et je croise toujours les doigts pour que cela colle. Cette année, ayant du annulé un séjour au mois de mai, j'ai pu retenter ma chance au mois d'octobre. Et c'est de ce séjour automnale dont je vais vous parler rapidement.

 

Voir l'été se terminer n'est jamais une chose qui me fait bien plaisir, même si je sais que les périodes automnales et hivernales sont plus que favorables aux pêches des poissons carnassiers que je pratique par chez moi (Vallée de la Saône).

Avec ce séjour en méditerranée, j'espérai pouvoir profiter un peu de la douceur de la Côte d'Azur et prolonger l'été indien ; ma saison préférée.

J’espérai aussi pouvoir rencontrer les poissons bleus (bonite, thonine, pélamide, severeau, maquereau...).

 

C'est donc de très bonne humeur et de très bonne heure que j'ai quitté la maison en ce lundi matin. J'en profite pour remercier ma compagne qui me laisse vivre ces instants de bonheur et de passion. J'ai eu une chance forte de te rencontrer.

 

Au petit matin, dans la nuit, alors que la voiture avale les kilomètres sur l'autoroute, j'essaie de réfléchir aux secteurs que je vais pêcher. Je compte avant tout pêcher en traine en kayak. Je ressens le besoin de faire un peu de sport et de me promener.

Pour ce premier jour, après quelques réflexions, je choisis de pêcher le secteur des rochers des deux Frères à l'Ouest de Saint Mandrier (83) et à proximité du Cap Sicié. Je n'ai pêché ce lieu en kayak qu'une seule fois et j'en garde un bon souvenir.

Je sais qu'à proximité de kayak, je peux pêcher des fonds variant de 15 à 60 mètres. Je sais que le poisson aime se tenir en ces lieux où la topographie des fonds est complexe et hétérogène.

Si dès cette première journée, je réussis à toucher quelques poissons, il est plus que probable compte tenu de la "praticité" et de le beauté des lieux que je pêche tout le séjour à proximité des deux rochers.

 

C'est à 10 heures que j'arrive à la Seyne-sur-Mer, lieu de la mise à l'eau. Le temps n'est pas aussi clément que je pouvais le penser. Il fait gris,  et sur la mer, la houle est plus ou moins formée.

 Au loin les rochers des Deux Frères

 

Après quelques instants de préparation, me voilà parti sur la Grande Bleue en direction des rochers des Deux Frères. En route, je suis salué par un escadron de la patrouille de France.

 

J'approche doucement des rochers quand sur une canne, c'est la première touche. La canne est pliée en deux et mon moulinet se met à "hurler". Je prends contact avec le poisson et comprends rapidement qu'il ne s'agit pas d'un sévereau ou d'une oblade. C'est plus puissant.

 

Après quelques instants d'un super combat, je vois apparaitre les reflets bleu du poisson. C'est un bonitou (Auxis rochei) ; ma première bonite, malgré déjà quelques séjours en méditerranée.

Autant dire que je suis heureux.

 

Je vais insister quelques heures dans les alentours des rochers. Je n'ai pas toute la journée devant moi. Je dois rejoindre mon camping vers 16 heures pour enregistrer ma réservation et m'installer.

Mais je sais que je dois en profiter car je ne pourrai pas faire du kayak pendant toutes mes vacances. Il annonce un épisode de pluie Cévenole pour la fin du séjour.

Le temps est changeant. Parfois il fait beau et la mer est calme, puis le temps se voile, et la houle se forme. Une telle houle que je suis presque malade à certains instants.

 

En continuant mes prospections autour des Rochers, j’enregistre une autre touche et j’ai la joie de monter une autre petite bonite au kayak.

 

Peu de temps après c’est à nouveau une des mes cannes qui plie, je commence à comprendre où se tiennent les poissons. Reste à trouver leur période d’activité ce qui n’est pas le plus simple.

Cette fois, le poisson piqué est solide et je n’arrive pas à le maitriser. Alors que je le pensais pris après 5 minutes d’un intense combat, il sonde de plus belle dans un rush puissant et finit par casser mon bas de ligne.

La mer se forme de plus en plus et il me faut rentrer.

L’arrivée sur la plage se fait en surf dans les rouleaux. Des sensations de glisse sympa mais un peu inquiétante car il faut éviter les roches.

 

C’est maintenant certain, je vais insister le restant de mon séjour sur les Rochers des Deux Frères. Avec la météo qui se dégrade en fin de semaine, je reviendrai demain et surement mercredi matin.

 

A suivre...

 

Rem


 

 

 

 

 

Commentaires  
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Pas de soucis, Jean Pierre, je note l'invitation. Et encore merci de lire le blog.
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Salut,
Passionné comme toi, super le récit de ta journée de pêche. J'habite dans cet endroit merveilleux. et si tu y reviens fais signe nous pourrions pécher ensemble. sinon boire l'apéro.
A bientôt
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Merci Philippe!
J'aime beaucoup ce coin, et j'aimerai vraiment avoir le temps d'y aller plus souvent. Cette année, c'est rapé, mais l'année prochaine surement. Maintenant je ne sais pas trop quelle est la meilleure saison?
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Salut Rem,
J'ai aimé te lire et ta petite aventure, tu as raison d'insister vers les deux frères , j'habite la seyne et je pêche régulièrement la bas avec mon petit zodiac avec au tableau , pagres, denti, liche, sériole ... on se croisera peut être la bas , Amicalement , Phil ;-)

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