Voilà un bail que je ne sors plus de la maison, excepté pour faire trois courses et pour passer parfois au bureau. Le temps est long pendant cette période de confinement. En pleine crise sanitaire, liée au Covid 19, il faut savoir prendre son mal en patience. La patience, c'est plutôt un truc de pêcheurs et pourtant là, il commence à m'en manquer.
Une fois n'est pas coutume, c'est avec une très grande joie que je me suis levé tôt en ce samedi d'ouverture de la pêche à la truite : la joie de retrouver la rivière, de respirer le grand air et de voir le printemps se réveiller doucement. En ces temps d'épidémie de coronavirus, une parenthèse de nature et de grand espace ne peut faire que du bien à l'esprit.
Comme pêcheurs, nous avons tous nos petits rituels ; ces journées que nous programmons chaque année plus ou moins à la même époque et que pour rien au monde nous souhaiterions rater. Pour ma part, j'aime retrouver le lac du Bourget au mois de février après l'ouverture de la pêche au lavaret.
Bien! C'est certainement la dernière fois que je vous parle de pêche au sandre avant quelques mois. Voilà maintenant plus d'une quinzaine de jours que la fermeture de la pêche au brochet est passée. Même s'il reste encore possible dans mon département de pêcher les sandres (avec des modes de pêche limités), j'ai plié les gaules, rangé le matériel et pris le temps de rincer le kayak ; le tout le coeur léger.
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